Publié récemment sur son compte Instagram, Questlove (The Roots), pousse un gentil coup de gueule sur l’industrie de la musique et les coûts du sampling qui ne cessent de monter.
C’est ce qui est beau dans le hip hop. Et c’est ce que j’aimerai que les éditeurs et les labels réalisent. En rendant le sampling impossible à obtenir, et seule options pour les riches (avouons-le Ye (Kanye West) et Hov (JayZ) sont les deux seuls à pouvoir se permettre d’acheter des samples dans le hip hop), les avocats avides et les sangsues corporates n’arrivent pas à comprendre que le sampling est une éducation ET qu’il apporte en retour. En rentrant de #BowlTrain, j’ai entendu sur #WRTI jazz une chanson et dans les dernières secondes de celle-ci, un sample familier. Je l’ai Shazamée et j’ai acheté l’orirignal – en fait, l’album entier. Je découvre tellement de musique géniale et les labels ont, de ma part, un investissement dans leur produit 40 ans après la sortie. C’est là que la musique est belle. (…)
On ne peut que rejoindre Questlove sur ce point ! Même si je me permettrai un bémol sur sa déclaration. Certes le coût du sampling est élevé, mais aux producteurs d’être créatifs dans leurs samples et de ne pas aller piocher chez les grands artistes commerciaux. Les exemples de sampling de morceaux d’artistes obscurs sont très nombreux, et ça n’en enlève en rien la qualité du morceau qui utilise le sample. L’industrie de la musique (et du sample) évolue, comme toutes les industries !
you can’t stop the prophet – peut s’entendre de façon assez ironique –
sinon sur le sample -> (http://www.whosampled.com/sample/12626/Jeru-the-Damaja-You-Can't-Stop-the-Prophet-The-Crusaders-Chain-Reaction/)