Jimmy Page, guitariste du mythique groupe Led Zeppelin, a donné une interview au New York Times. Il y parle de sa vie, son oeuvre, des samples et de l’inspiration. Morceaux choisis :
NYT. Au sujet des riffs de Led Zeppelin, vous faites partie avec les George Clinton et James Brown de « sources » à samples. Et vous avez vous même fait « Kashmir » avec Puff Daddy. Que pensez vous lorsque votre musique est samplée dans des productions hip-hop ?
JP. D’un point de vue créatif, c’est génial. Même si tu ne joues pas d’un instrument tu créés de nouvelles choses. Ces gars arrivent a faire des choses incroyables. Je trouve ça excellent à écouter. D’un point de vue « business » en revanche, la question du sampling est épineuse. Le problème, c’est que certaines personnes ne sont pas payées pour leurs performances, ils sont piratés à tous les niveaux : leur musique est jouée et ils ne gagnent rien. J’ai vraiment un problème avec ça.
NYT. Vous avez également été de l’autre côté du miroir, notamment avec les premiers disques de Led Zeppelin, où vous avez été accusé d’utiliser des morceaux de blues de Chicago… Notamment ceux de Willie Dixon, sans aucun accord.
JP. Oui, mais il a été crédité.
NYT. Oui, mais après quelques « échanges » devant la loi. Retrospectivement, une fois le pot au rose découvert, pourquoi vous et votre entourage avaient autant résisté ?
JP. Le riff est unique et la structure de la chanson est une structure unique. C’est un fait. Alors oui, dans les paroles il y a « You need love » et des smilitudes au niveau des autres paroles… Je ne blâme personne, je dis juste ce qu’il en est. Willie Dixon a été crédité, on en reste là.
Pour se faire une idée sur les inspirations de Led Zeppelin, je vous conseille ces 2 vidéos Youtube :
• Led Zeppelin Plagiarism Part 1
• Led Zeppelin Plagiarism Part 2
Via @Whosampled