Nile Rodgers est décidément très présent en cette année 2013. Après un reportage télé qui lui était consacré, c’est au tour de sa biographie de voir le jour le 16 mai 2013.
Pour avoir eu la chance de la survoler, c’est bourré d’anecdotes sur le monde de la musique des années 70 et 80. Nile Rodgers y raconte ses nombreuses collaborations (Sister Sledge, Diana Ross, David Bowie, Madonna, Duran Duran et j’en passe…), la genèse du groupe Chic, ses soirées de débauche, ses rencontres, la chute du mouvement disco…
Extrait :
« Le succès de Diana (Ross) nous a racheté, Bernard et moi, en tant qu’artistes, mais rien ne pouvait arrêter la chute de Chic. On montrait toujours le groupe du doigt comme la relique d’un mouvement défunt, dépassé.
Au même moment, de façon paradoxale et tout à fait fortuite, nous nous retrouvions à l’avantgarde d’un phénomène culturel majeur qui venait d’émerger, le hip-hop, grâce au sample de « Good Times » sur « Rapper’s Delight».Nous entrions sur un territoire vierge (après tout, pas de « Rapper’s Delight » sans « Good Times ») et il a fallu que nous engagions une bataille juridique pour atteinte aux droits d’auteur pour que notre contribution (un simple « emprunt ») soit défendue.
Quand il s’agit d’un bonbon, on peut prendre un «échantillon », histoire de goûter. Mais nous n’avions nullement l’intention de laisser quiconque faire la fiesta avec le pognon amassé à partir d’un morceau que nous avions bâti de toutes pièces. »
« C’EST CHIC » : l’autobiographie de Nile Rodgers est à paraitre le 16 mai chez Rue Fromentin
Merci à Thomas !