Grand habitué du sampling, Norman Cook (alias Fatboy Slim) fait de chacun de ses titres un recueil de samples (cf l’article A break from the norm).
C’est au tour de « Gangster Trippin' » (1998) d’être présenté sur ces pages, ainsi que son sample emprunté au très funky « You did it » (1969) d’Ann Robinson.
Les extraits :
• « Gangster trippin' » de Fatboy Slim (1998)
[audio:http://www.samples.fr/blog/wp-content/uploads/2009/06/gangstertrippin.mp3]
• « You did it » d’Ann Robinson (1969)
[audio:http://www.samples.fr/blog/wp-content/uploads/2009/06/annrobinson.mp3]
Certainement un de mes titres favoris de Fatboy Slim, très énergique et riche en samples.
Bien entendu il s’agit ici du sample principal, d’autres samples secondaires sont à découvrir via ces liens.
Malheureusement je n’ai trouvé que très peu d’info sur Ann Robinson, chanteuse de cette perle funky originaire de Philadephie.
Merci pour vos mails ! 😉
il me semble que ce morceau sample aussi « Beatbox Wash (rinse it rmx) » des Dust Junkys (vers 0’45)
Sur cette album, c’est encore lui qui a samplé lui-même les titres. Sur les derniers albums il fait comme certains autres artistes, il passe par une boite « spécialisée en nettoyage de samples »
C’est regrettable de la sous-traitance à ce niveau. 🙁
En fait Dreambox ce sont des boites qui rejouent les samples, afin d’éviter d’utiliser les samples « bruts », et ainsi payer moins de droits.
Comme http://www.scorccio.com/ par exemple 😉
Merci pour ces explications, j’avais mal compris. Par contre cela peut être perturbant quand on essaye de reconnaître un sample sur un single. Je remarque souvent dans les coms la question suivante : « Est ce que c’est rejoué ou samplé ? » Alors si le « rejoué » est aussi « samplé » … 😕
Intéressant, ce site Scorccio… certains replays sont bluffants de ressemblance ! Mais tout de même, quand c’est juste pour une question de droits, rejouer un sample à la triple-croche près, sur le plan moral, je trouve ça assez moyen de la part des producteurs finaux, ou du moins de leur maison de disque ! Par contre, si c’est pour « épurer » un sample d’une partie que l’on ne souhaite pas dans sa prod, comme ça a été le cas pour « Call on me » d’Eric Prydz où il souhaitait effacer une partie du mixage du titre original de Steve Winwood, là pourquoi pas… encore que pour ce titre, si ma mémoire est bonne, Steve Winwood lui-même avait essayé de contribuer au replay du sample avec ReplayHeaven (vu sur l’article de Yann http://www.samples-et-reprises.net/modules.php?name=News&file=article&sid=148)
Moi je parlais d’une boîte genre ça http://www.sampleclearance.com/home.html
dont une partie du processus est le nettoyage de samples (j’ai lu le site en diagonale)
Utilisée pour l’album palookaville de FatBoy Slim. Les autres samples ont été fournis par Aldo « The vinyl Pimp » Vanucci.
(j’invente rien c’est écrit dans la pochette ^^)
J’ai l’impression que Fatboy s’est « auto-samplé » pour « Because We Can » (OST de « Moulin Rouge! »).
Le vocal qui fait « oh! oh! » ressemble fort à celui de « Build It Up – Tear It Down » (sur « You’ve Come A Long Way, Baby »).
PS : Toujours très bon ce site. 🙂
J’ai l’impression que Fatboy s’est « auto-samplé» pour « Because We Can» (OST de « Moulin Rouge!» ).
Le vocal qui fait « oh! oh!» ressemble fort à celui de « Build It Up – Tear It Down» (sur « You’ve Come A Long Way, Baby» ).
PS : Toujours très bon ce site. 🙂
PS : Désolé pour le double post, je m’étais trompé dans l’adresse mail. ^^
Euh, en fait le « sample clearance » est une opération juridique. L’agence se charge de contacter tous les ayants-droits des samples, d’obtenir leur autorisation pour que l’artiste puisse les employer dans sa track.
Après, l’agence sample Clerance fait aussi dans la reproduction de samples, mais c’est un autre service.
Me souvient à propos de Robbie williams, son prod-compositeur racontait que dans la tack Millenium, le sample de quelques notes de James Bond coûtait si chères qu’il leur avait été moins onéreux de louer un orchestre, de lui faire jouer ces notes et de payer cette « reprise » (sûrement en royalties sur chaque vente plutôt qu’un forfait qui était, je crois me souvenir, de 20 000 livres) ainsi que l’orchestre que de payer le droit d’employer le sample lui-même !
Merci pour les précisions 🙂
@Brock : Voilà un « éclaircissement » des choses très intéressant. En tout cas le sample rejoué pour « Millenium » est vraiment bon. Donc la texture originale du son a une si grande importance juridiquement.
PS: Est ce que le studio d’enregistrement de l’original qui a justement donné cette texture sonore rentre en compte dans les ayants-droits ? (Par exemple Les studios Abbey Road sont ils pris en compte pour les Beatles)